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P169 - L’origine du tigre sur terre selon les prêtres dongba du Naxi…
165x190 cm - Acrylique sur toile couronnée par un fronton ajouré en bois polychrome.2013Tout savoir sur cette toile
- 2014
- 180 - Préliminaires amoureux chez les Mimbres
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- 175 - Chasse amérindienne ordinaire...
- 174 - Cinq vies des Mimbres de Mogollon
- 169 - L'ORIGINE DU TIGRE SUR TERRE...
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- 168 - L'ORIGINE DU CHEVAL SUR TERRE...
- 167 - LA LETTRE D’AMOUR YOUKAGUIRE
- 166 - BRACTEATE D’UNE CAVALIERE...
- 164 - Diptyque bracteates des dieux ....
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- 162 - Bractéates de 12 cavaliers en furie...
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- 161 - Enlévement d'une joyeuse sabine
- 160 - Clin d'oeil philhelmien à Victor Brauner
- 158 - Cheval scythe à l’arrière-train retourné
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- 152 - Entre la mort d’un fils et le désespoir...
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- 067 - Ziz bird ...
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- 064 - Oiseau Manisès XVIème
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- 059 - Le convoi fantastique 2
- 058 - Le convoi fantastique 1
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- 056 - Naissance du protestantisme ...
- 050 - L'alphabet de la mort
- 2004
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- 048 - L'horloge des 12 dieux du vent...
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- 036 - les douze signes du zodiaque ...
- 035 - Etude couleurs pour LEO...
- 2002
- 034 - Les ménestrels
- 033 - Trois enfants aux oiseaux
- 2001
- 032 - De toutes les choses qu'on peut savoir
- 1999
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- 029 - Du monogramme de Philhelm...
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- 027 - Etude pour le triomphe d'Anvers
- 026 - Sept enfants dansent une ronde...
- 025 - Danse 2
- 024 - Danse 1
- 1997
- 023 - Jeune cavalier...
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- 1996
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- 019 - Le fils de Hans Leininger avec un chien
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- 013 - Croix humaine sur la flèche ...
- 012 - Apparition d'une créature ailée...
- 010 - Chiens andalous du 16ème
- 009 - Enfants avec une girafe
- 008 - Jeune fille en équilibre sur un crocodile
- 007 - Trois enfants et un félin dans une grotte
- 006 - L'attente du père
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- 004 - Les trompettes de Jéricho ...
- 1994
- 002 - Argentora
Tout savoir sur cette toile
PRÉAMBULE : Il y a un siècle, on recensait environ 100.000 tigres dans le monde, depuis l’espèce a fondu de 97%. Il y a 10 ans, en 2003, il y en avait encore 7000. Actuellement, il ne resterait plus que 3200 félins recensés dans leur milieu naturel ! Si nous ne faisons rien, le tigre aura totalement disparu dans moins de10 ans ! Mais vous pouvez encore agir, vous avez le choix d’adhérer à une ou plusieurs de ces associations toutes présentes sur internet : WWF (World Wildlife Fund), Greenpeace, Planète Tigre, Sauvons les tigres, One Voice avec Wildlife SOS, Aquaverde, etc.
PINACOTHÈQUE / Vous connaissez peut-être déjà “L’origine du cheval sur terre”, grâce à ma peinture précédente référencée P168 sur mon site : www.philhelm.com à la rubrique « Pinacothèque », voici enfin « L’origine du tigre », dans le même esprit, puisque, comme vous le savez désormais, ce tableau est à lire comme un livre qui existe réellement au format initial de 9 cm X 12 cm et qui raconte la vraie origine du tigre sur terre, quand bien même vous la trouverez quelque peu extravagante ! Et pour cause, puisque sa signification est aussi bien cultuelle que culturelle, et ce, depuis peut-être mille ans, en tout cas de manière certaine, depuis quelques centaines d’années. Son origine est tibéto-birmane dans une région qui fait désormais politiquement partie intégrante de la Chine du sud-ouest. Précisons tout de suite que cette vieille écriture n’est composée que de dessins que seuls quelques prêtres dongba encore existants, sont capables de lire ! Plusieurs personnes pensent immédiatement aux hiéroglyphes égyptiens à qui on pourrait peut-être trop rapidement les comparer ? Mais pourquoi-pas pour faire vite et simple ? De prime abord lorsqu’on regarde pour la première fois ce genre de tableaux, on aurait plutôt tendance à y voir une bande dessinée pour enfants ? D’autant que le traité est excessivement simple et violemment coloré ! De là à imaginer une écriture ancienne et sacrée réservée à des prêtres pour leurs nombreuses prestations aussi bien religieuses que chamaniques, mais bien plus encore pour ceux qui veulent en savoir plus, en lisant la totalité du texte qui suit, cela paraîtra bien étrange sinon amphigourique ? Mais rassurez-vous, je n’ai rien inventé, ces mythes sur les origines ont un sens sacré qu’il serait déplacé de nier auprès des derniers prêtres dongba actuels. Mais revenons à notre tableau : Comme vous pouvez le constater, il est surmonté par un fronton en bois sculpté et polychromé ! En fait, ce fronton est la représentation de la couverture du livre ! Un cartouche central en rouge sur or nous informe du titre pictographique du livre, titre que vous connaissez déjà puisqu’il s’agit de « L’origine du tigre » ! De part et d’autres de ce titre se trouvent des coupes à offrandes aux Dieux ! En ce qui concerne le tableau lui-même, il ne s’agit que de la première page du livre, donc du début de l’histoire qui se décline sur 12 pages, couverture comprise. Comme vous le remarquerez, des signes divers accompagnent ces dessins, ils sont autant de repères pour les prêtres dans le sens des mots ou leur prononciation. Un seul exemple pour comprendre: Sept oies figurent dans les quatre lignes du tableau et aucune n’est pareille, il s’agit donc non pas de sept mots différents, mais de sept groupes de mots, qui peuvent eux aussi changer de sens, selon le dessin ou le signe qui le précède ou le suit ! C’est encore un peu plus compliqué que cela, mais suffisant pour comprendre cette étonnante et magnifique écriture ! Je vous avoue que bien qu’ayant acheté en Chine, un dictionnaire anglais-dongba je ne suis capable que de comprendre la moitié des signes et encore sans être sûr de leur positionnement dans le dessin lui-même ! Mais voici ci-après à partir des seuls dessins et signes, la traduction complète de l’origine du tigre, traduite par un prêtre dongba en anglais. J’ai assuré la traduction française en respectant autant que faire se peut le sens originel, en conclusion les textes n’en sont pas moins beaux que les dessins. Qu’en pensez-vous ?
« ҉ Le dragon bleu céleste est un grand-père pour le tigre. ҉҉ Le chat à tête blanche est une grand-mère pour le tigre ҉ Le père du tigre est appelé Lusigebu, ҉ Sa mère est appelée Lusigemu. ҉ La tête de tigre lui est accordée par le ciel. ҉ La peau du tigre lui est présentée par la terre. ҉ Les poumons du tigre lui sont donnés par la lune. ҉ Les os du tigre sont accordés à sa disposition par les pierres. ҉ La chair du tigre lui est donnée par le sol. ҉ Le souffle du tigre lui est donné par le vent. ҉ Le sang du tigre lui est donné par l'eau. ҉ Le cœur du tigre lui est donné par le fer. ҉ Les yeux du tigre lui sont donnés par les étoiles. ҉ La voix tigre lui est donnée par le dragon bleu. ҉ Les griffes du tigre lui sont données par le vautour. ҉ La vésicule biliaire, le tigre lui est donné par le yak blanc. ҉ Les oreilles du tigre lui sont données par le chacal. ҉ Il n'y avait pas de rayures sur le corps du tigre dans un premier temps. ҉ Ces bandes sur le tigre, ses joues, son visage, ses oreilles, sa tête, son dos, ses bras, ses côtés, sa taille, ses jambes, sa queue, et ses orbites sont tous attirés comme une expression de gratitude du corbeau qui a connu les restes du tigre. ҉ Les bandes représentent les prouesses ҉ Par la suite, la guêpe a volé une des bandes du tigre. ҉ C'est pourquoi il a des rayures de tigre sur tout le corps. ҉ Le cheval a volé un des rugissements du tigre et il hennit comme un tigre. ҉ La grenouille a volé une de griffes du tigre, et ses pieds palmés ressemblent à une griffe de tigre. ҉ Les rayures sur le front du tigre regardent comme des perles brillantes. ҉ Elles peuvent apporter la longévité de l'homme. ҉ Les rayures sur le visage du tigre nous regardent avec bienveillance. ҉ Elles peuvent donner une longévité dongba. ҉ Les bandes sur son épaule se regardent comme un trésor. ҉ Elles sont accordées au rituel qui libère les âmes des artisans de la longévité du purgatoire. ҉ Les rayures sur la gauche devraient ressembler à un couteau bien aiguisé. ҉ Elles symbolisent l'ingéniosité. ҉ Les rayures sur l'aspect de la patte droite sont comme un miroir. ҉ Elles accordent la beauté, la richesse et la prospérité aux gens. ҉ Les rayures sur la taille ressemblent à la lune : elles brillent autant que la lune. ҉ Les bandes sous l'aisselle gauche ressemblent à un or labouré : elles sont capables d'ouvrir la terre. ҉ Les bandes sur la patte gauche ressemblent à une cloche dorée : elles sont à la disposition de Dingbashiluo*.» ҉
*Le maître dieu Nakhi dongba et le fondateur de cette religion.
Savez-vous qu’à l’heure actuelle, il n’existerait que 20 personnes au monde, capables de lire le dongba et que la plupart auraient plus de 75 ans ! (Certaines sources disent 6O personnes au plus !) Ce qui est beaucoup plus important, c’est de savoir qu’ils sont tous des prêtres de la civilisation Naxi et qu’ils écrivent (pour ne pas dire dessinent !) en dongba. Par chance cette écriture est de nouveau enseignée dans les écoles et ce, particulièrement dans le comté de Yulong Naxi dans la ville de Lijiang. Ces élèves apprennent à lire et écrire les mots "soleil", "lune", "crayon" en naxi. Utilisant le mandarin pour parler, lire et écrire dans leur vie quotidienne, ces élèves de l'école primaire Baishawan découvrent leur propre langue, appelé Dongba, qui veut dire littéralement « homme sage». Le Dongba est la seule langue pictographique à être encore utilisée dans le monde. Parmi les 32 instituteurs Naxi de Baishawan, seulement trois maîtrisent vraiment le Dongba. La langue des Naxi est une langue orale. Par le passé, seuls les hommes éduqués la connaissaient. Pour assombrir un peu plus le tableau, la période quelque peu tumultueuse de la Révolution Culturelle a contribué à l'extinction quasi-complète du Dongba. Ces dernières années, les autorités locales ont commencé à réaliser qu'il fallait à tout prix conserver cette si belle langue qu'est le Dongba. Ainsi depuis 2006, les écoles primaires du comté de Yulong ont commencé des cours de Dongba toutes les semaines. Du fait de son caractère pictural, le Dongba est aussi enseigné en cours de dessin. Les dessins de ces enfants ingénieux et imaginatifs en ont ému plus d'un et seront donc exposés, comme il se doit, dans le lieu le plus prestigieux de l'Empire du Milieu, à savoir: le Musée National des Arts de Beijing. C'est bien là l'ultime reconnaissance de la langue du Dongba. Evoquons l’écriture et son contexte civilisationnel pour que vous puissiez peu à peu vous imprégner de son imaginaire.
L'écriture dongba est l'écriture de la minorité chinoise des Naxi. Les Naxi, qui sont un peu plus de 300.000 individus aujourd’hui, et occupent la partie nord de la province du Yunnan, au sud-ouest de la Chine et au pied du Tibet. Ils sont les descendants d'une branche des Qiang, minorité de nomades repoussés par les Chinois vers le sud où ils se sédentarisèrent à l'époque de la dynastie des Han (de 206 av. J.-C. à 220 apr. J.-C.). Ils adoptèrent la religion locale, un chamanisme primitif fondé sur le culte de la nature, et assimilèrent les croyances populaires. Au cours des siècles suivants, ils reçurent l'influence de bons moines, lors de leur expulsion du Tibet, puis de représentants des sectes bouddhistes des Bonnets Jaunes et Rouges. Ils ont leur propre langue qui appartient à la branche de Yi tibéto-birmane austronésienne de l'embranchement sino-tibétain. Une religion particulière est née de ces croyances primitives mêlées d'influence bouddhique : la religion dongba. Fondée selon la légende par dongba « shilo », tueur de démons, c'est une religion chamaniste et polythéiste, reposant sur le culte des ancêtres et de la nature. Les Naxi pensent que tout espace est habité par des dieux, petits ou grands, des esprits des morts, des esprits bons ou mauvais, et des démons qui agissent sur la vie de façon quotidienne. L'intermédiaire entre le monde surnaturel et les hommes est le prêtre ou dongba qui, à travers la pratique de rites, apaise ou exorcise les esprits, dieux ou démons. Au cours des nombreuses cérémonies célébrées tout au long de l'année, les dongba dansent et récitent des textes sacrés en s'aidant de manuscrits. On trouve, ou trouvait, des dongba dans la plupart des villages. Ils remettaient à leurs fils leur savoir, leurs traditions, leurs instruments et leurs manuscrits. Ces manuscrits, ou "classiques", sont pratiquement les seuls supports de l'écriture dongba. Il existe plusieurs catégories de classiques parmi les deux mille existants : des classiques de divination, de descriptions de danses sacrées, de médecine ou d'astrologie, mais le plus grand nombre contient les mythes qui racontent l'origine de toute chose. De forme rectangulaire allongée, ils sont reliés par le côté gauche, et leur couverture qui porte le titre est magnifiquement décorée (Je m’en suis inspiré pour les frontons de mes tableaux P168 & P169). Quant aux pages intérieures, elles se lisent de gauche à droite et de haut en bas. Elles sont divisées en trois ou quatre parties égales dans le sens de la longueur, elles-mêmes fragmentées en cases inégales ponctuant le récit. Le papier de couleur marron est d'origine végétale, et l'encre est un mélange de suie récupérée sur les marmites additionnée de bile. On écrit à l'aide d'un fin morceau de bambou taillé. Ce qui frappe au premier abord, c'est le style simple, épuré et pictographique des caractères de l'écriture dongba. Elle rappelle instantanément l'écriture hiéroglyphique égyptienne, et on les imagine inventées à la même période. Mais personne ne s'accorde sur la date de sa création. Parfois jugée vieille de plus de mille ans sous les dynasties Tang-Song, son origine est le plus souvent estimée à quelques siècles à peine (XVIe ou XVIIe ou XVIIIe ?), et ce, en accord avec les plus anciens manuscrits datés encore conservés. En revanche, les caractères de l'écriture symbolisant la faune et la flore permettent d'affirmer qu'elle a été créée dans la région actuelle des Naxi. Avant la diffusion de l'écriture chinoise, la population pouvait noter de façon simple quelques caractères pour faire ses comptes ou écrire de courts messages. Mais seuls les dongba connaissaient tous les secrets de l'écriture. La lecture d'un manuscrit nécessite une connaissance parfaite de l'histoire racontée. En effet, le nombre des caractères, environ 1 500 à 2000 ?, ne permet pas de noter tous les mots, mais seuls les mots clefs du récit apparaissent, servant ainsi d'aide-mémoire : c'est une écriture mnémotechnique. Il n'existe aucune règle dictant le choix particulier des caractères ou leur position au sein d'une case. Les caractères "clefs" sont sélectionnés par l'auteur selon ses propres repères. La lecture ou l'écriture d'une même histoire peuvent donc connaître de légères variations d'un dongba à l'autre.
L'écriture dongba est la dernière écriture pictographique encore utilisée dans le monde, mais son usage traditionnel est menacé. En effet, les dongba, seuls capables de la déchiffrer et de l'écrire parfaitement, sont aujourd'hui de moins en moins nombreux, et les derniers encore en vie sont pour la plupart assez âgés (Je me répète !). Un immense travail de traduction a été effectué par l'Institut de recherche sur la culture dongba situé à Lijiang, capitale des Naxi. Les chercheurs de l'Institut aidés de trois dongba ont traduit en chinois la majorité des textes sacrés existants. Ce travail, effectué dans l'urgence, a nécessité plus de dix ans et a permis un véritable sauvetage d'une écriture et de ses textes par des témoins directs de leur disparition. Plus de 20 000 manuscrits écrits avec les pictogrammes dongba ont été recensés. Ils sont archivés à l'Institut de la culture dongba à Lijiang (Yunnan), ainsi que dans des bibliothèques scientifiques d'Europe occidentale et plus encore aux Etats-Unis. Particularité intéressante concernant la minorité Naxi, les chevaux de la région de Lijiang, (qui est une cité ancienne du Yunnan) étaient très réputés, le district de Judian portait autrefois le nom de « Pays des chevaux ornés ». Au début de la dynastie Ming, le tusi, un personnage tibétain, allait à Nankin pour offrir des chevaux en tribut. Sous les Qing, le troisième mois lunaire, avait lieu la fête du Roi-dragon où participaient les Naxi, les Tibétains, les Yi et les Bai. Cette fête comportait des courses de chevaux, accompagnées de spectacles équestres. Une grande foire avec courses de chevaux et de mules se tenait également le septième mois. Chaque année, il s’y vendait plus de dix mille têtes. Sur la place de la Montagne du Lion (aujourd’hui Place du Peuple) se tenait encore une grande course hippique où venaient les meilleurs cavaliers tibétains : Bai, Naxi, et Yi. Ces chevaux solides et courageux appelés « chevaux de Lijiang » étaient réputés comme d’excellents chevaux de montagne.
Pour comprendre ce mythe dans son contexte : J’ai préféré garder le langage originel des dongbas, très éloigné de notre langue occidentale et emprunter après les avoir traduites parfois partiellement, parfois en reprenant intégralement les explications qui suivent à leur auteur, à savoir : Bai Gengsheng, vice-président de l'Association chinoise des artistes folkloriques. Ses travaux portent principalement sur la littérature et les arts Nakhi. Il est l'un des premiers spécialistes de la minorité ethnique Nakhi à publier ses travaux dans la traduction. Ses ouvrages les plus récents sur le symbolisme de Dongba Mythologie (1998), une étude de Dongba Mythologie (1999), et Nakhi Couleur Culture (2001). En voilà le résumé, bien entendu partiel, ce qui paraîtra encore bien long pour beaucoup d’entre vous ! Ne soyez pas étonné si parfois vous retrouver une succession de chiffres et de lettres associés à des noms vernaculaires, elles sont uniquement interprétables par quelques rares linguistes dongba ! Je n’ai pas cru nécessaire de les enlever. Merci pour votre compréhension !
« La croyance de l’origine du tigre est populaire dans la famille des langues tibéto-birmane. En ces dernières années, les milieux universitaires à la maison et à l'étranger il a été découvert parmi les Yi, Hani, et Lisu. Cependant, la croyance de l’origine du tigre parmi les Nakhi 1, l'une des plus importantes familles de langues tibéto-birmanes, est encore largement inconnue, un fait qui fait obstacle à notre compréhension générale si l'on considère la langue dans son ensemble. Pour pallier cette lacune, l'auteur va essayer de trier sur le fond de la culture des Nakhi, le mythe du tigre et de fournir un point de vue général pour le tibéto-birman, ou même de la Chine. L'origine du tigre serait un chant rituel au cours de rites qui «Valorisent les prouesses" et d'autres chants dongba qui interprètent un autre mythe pour absorber et s’approprier la puissance du tigre. Ce chant rituel explique l'ascendance du tigre, sa naissance et son apparence, de son origine, et sa puissance. Grâce à la traduction existante de ce texte en mandarin et en anglais, et maintenant en français, voilà à quoi ressemble ce chant, après une nouvelle traduction tenant compte du langage propre à cette culture vernaculaire fort différente du langage véhiculaire plus contemporain du sud-ouest de la Chine :
Comment doit-on interpréter “The Origin of the Tiger”? Je pense que ce travail appartient avant tout à l'adoration du tigre par les Nakhi. Avec ses thèmes surnaturels et la formulation animée, The Origin of the Tiger exprime graphiquement à la fois la croyance Nakhi dans leur origine et leur forte sensibilité esthétique. Il représente les objets de culte qui ont pleinement absorbé les croyances des gens spirituels, même au niveau d'un totem. Par conséquent, le tigre est parfait à l'intérieur et à l'extérieur, en apparence et en substance, il est plein de la dignité qu'ils soient morts ou vivants. La généalogie du tigre est noble: l'ancêtre du côté de son père est le dragon bleu dans le ciel, et l'ancêtre du côté de sa mère est le chat à tête blanche. Les éléments constitutifs du corps charnu du tigre sont sacrés: la tête, la peau, les poumons, le foie, les os, la chair, le souffle, le sang, le cœur, les yeux, la voix, griffes, et les oreilles sont tous accordés par la nature, ce qui lui permet d'absorber les essentiels propriétés spirituelles du ciel et de la terre et du soleil et de la lune. La forme du tigre est magnifique: ses côtés, le visage, les oreilles, la tête, le dos, antérieurs, la taille, les pièces arrière, les pattes, la queue et la zone autour de ses yeux sont tout rempli de rayures belles et solennelles. Il peut soit accorder aux personnes la longévité ou la mise à mort de son ennemi, il peut soit ouvrir le ciel et la terre ou rivaliser avec le soleil et la lune pour voir qui est plus clair, il peut conférer au peuple sagesse et force, il peut donner aux gens la beauté et la richesse ou servir de talisman magique du ritualiste pour la conquête de fantômes. Même après sa mort, la peau du tigre fera le dieu qui le possède célèbre et l'homme qui la possède un héros. Ces descriptions de L'Origine du Tigre en ont fait un ordinaire animal dans un objet de culte doté de la perfection et un pouvoir sans limite, et en harmonie avec le culte Nakhi tigre dans la religion Nakhi, la langue, le folklore et les arts. Ce qui constitue un tel culte? Elle ne peut s'expliquer par référence à la vue Nakhi de la nature, de leur éthique et de leur sens de l'auto-compréhension. Culte des animaux reflète le fait que la relation des animaux à l'homme est l'une des relations fondamentales entre la nature et l'humanité. L'homme non seulement mène des interactions quotidiennes avec le monde animal, mais aussi de l'utiliser comme principal aliment de base pour la subsistance. L'homme répond à ses besoins de matières grasses, de protéines et de fibres de la chasse et de la pêche et de la domestication des animaux. En fait, les trois animaux : Shu, Il et Mai, chacun est devenu un ancêtre de la quatre grandes Tribus Nakhi à la haute antiquité.
Parmi tous les animaux de montagne, le tigre est le roi parce qu'il est grand dans le corps, en mouvement rapide, féroce par la nature et puissant. Son existence n'est pas seulement une influence sur d'autres animaux, mais menace également la vie humaine. Par conséquent, l'ascendance Nakhi adore sa dignité unique et sa férocité, ainsi que sa supériorité en construction corporelle; la crainte est au cœur de leur culte tigre. Comme le clan progressivement prend conscience de son identité collective, ses membres désirent retracer l'origine du clan à une genèse puissante, donc le culte tigre a atteint le niveau du totémisme. Les personnes ont commencé à considérer le tigre comme le symbole de leurs propres tribus ou de clans, une icône de se distinguer des autres communautés. Les Nakhi ont beaucoup de totems, tels que les yaks, les ours, les tortues d'or, des chèvres, des chiens, et qui ont joué un rôle apparenté aux côtés du tigre. Ce n'est rien de surprenant, car le Nakhi est une communauté composée de nombreux sous-groupes qui pratiquent le totémisme. Ces animaux se prosternèrent parmi les Nakhi et cela a impliqué deux croyances spécifiques: d'abord, les éléments de l'univers créent l'animal totémique ou l'univers est créé à partir de l'animal, et, d'autre part, le totem appartient au clan généalogique. Les animaux totémiques ont l’habitude de créer l'univers par des transformations de leur corps. Par exemple, l'écriture dongba Chong bantu décrit le processus de transformation du yak dans l’univers. Après le yak a été abattu et sa tête est devenue le ciel, Sa peau est devenue la terre, Ses poumons sont devenus le soleil, Son foie est devenu la lune, Ses entrailles les routes, Ses os sont devenus la pierre, Sa chair est devenue le sol, Son sang est devenu de l'eau, Ses côtés sont devenus la pierre, Sa queue est devenue les arbres, Sa laine est devenue l'herbe. Ses points de la tête au nord, Sa queue vers le sud. Non seulement le yak, mais aussi la tortue d'or transformée de cette manière, avec la seule exception étant que celle-ci transformée en cinq éléments Chong bantu (ts'o 31mbÈr33t'v33): une épopée Nakhi qui décrit l'origine de l’univers et de l'humanité : le métal, le bois, le feu, l'eau et la terre.
Cinq directions et un écart qui semblent provenir de l'assimilation du mythe de l'étranger. En Lamumengtu, ce principe transformant a été inversé pour travailler sur des figures humaines. Il est dit qu'après l'humain chiffre a été formé, le soleil lui a donné les poumons, le foie, les os lune en pierre, la chair du sol, le sang de l'eau, les yeux du dieu Pan, dieu de la tête et des pieds dong, les mains Sai dieu, les dents Chan dieu, et le cœur Heng dieu, donnant l'âme et la chair à la figure de bois sans vie, lui permettant de revenir à l'ancestrale monde. Ainsi, la façon dont le corps humain a acquis âme et la chair reflète la façon dont le yak est transformé dans l'univers, la seule différence étant la direction de transformation. L'origine du Tiger, comme Lamumengtu, a adopté le thème de combiner tous les éléments. Il est dit que le tigre a la tête du ciel, sa peau de la terre, ses poumons de la lune, ses os des pierres, sa chair du sol, le souffle du vent, son sang à partir de l'eau, et ses oreilles du chacal. Chong bantu, Lamumengtu, et L'Origine du Tigre emploient tous une série de transformations, quel que soit le type de combinaison ou, et modifie les ajustements pertinents selon que le héros est le yack, le tigre, l'être humain, peu importe. Par exemple, la transformation d'un commun les relations entre le soleil et les poumons, la lune et le foie, la pierre et os, l'eau et le sang, le sol et la chair, de la terre et de la peau, les yeux et les étoiles, le vent et le souffle, la route et les entrailles, et ainsi de suite sont à peu près stables, à l'exception que le yak Chong bantu comprend la route et les intestins, la roche et les côtés, l'arbre et la queue, et l'herbe et de la laine, tandis que le tigre dans le Origine du Tigre a le soleil et les yeux, le fer et le cœur, le bleu dragon et la voix, l'aigle et les griffes, le yak blanc et le vésicule biliaire, le chacal et l'oreille, et le vent et le souffle. Ces transformations sont toutes basées sur deux principes de la ressemblance d'aspect et de nature. Par exemple, les oreilles du tigre ressemblent à ceux du chacal et l'audace de tigre est semblable à celle des années yak. Contrairement Chong bantu, à la fois l’Origine du Tigre et Lamumengtu imagent tous les éléments naturels se transformant en tigre ou des figures humaines. Ces deux derniers ouvrages, en particulier Lamumengtu, a vu le jour à une époque très éloignée de celle des Chong bantu. La différence est significative: Chong bantu apparu au cours fois totémiques, tandis que le Lamumengtu et The Origin of the Tiger est entré en De Bibaoguasong (py11p'a11kua55 ~ SU11): aussi traduit par l'enregistrement de la Bat blanc commence à faire l'Ecriture, un mythe Nakhi sur l'origine de la divination. Lamumengtu (la33mu33mM33t'v33): un Nakhi dongba Ecriture, lue à des rites pour le rachat des âmes perdues, qui comprend des pièces mythologiques. Être pendant la période du culte des ancêtres. Les deux ne, toutefois, de préserver quelques traces totémiques du passé. Les totems Nakhi comme univers, les transformateurs, les intégrateurs ou de tout éléments du cosmos, de posséder des distinctions surnaturels, spirituels importance, et la grandeur de l'aspect, de même que l'unicité d'origine. Sans ces caractéristiques, le yack, du tigre, et les brebis ne seraient pas sont devenus des totems qui pourraient susciter des sentiments de crainte dans le cœur des Nakhi ancêtres. Les animaux totémiques appartiennent le plus souvent à la généalogie d'un clan et à servir les ancêtres de l'homme au sens large. Il en est de même avec le tigre. Dans le Chongbanchongsha (ts'o11bÈr33ts'o11sa55), il y a des descriptions détaillées quant à l'origine de l'homme et de sa généalogie qui ont été par la suite utilisée par les Nakhi dirigeants et inclus dans la généalogie de la célèbre famille Mu Shu. Dans cette généalogie très longue, de cao gu gu tian shi neng à hai hai gu xian, le ciel a donné naissance à l'œuf humain et la terre, il éclos, puis il est réchauffé, est devenu rosée, et est tombé dans la mer. De hai Xian Xian la gu jiao à Xian bi, dans la généalogie de la naissance des animaux, il est dit, entre qui le tigre apparaît d'abord, suivi par tian («bœufs»), cong («chèvre»), yang («moutons»), jiao («cheval»), et ainsi de suite. Ce n'est qu'avec bi Xian Cao que la généalogie des origines humaines est dépliée. Conjecturer à partir des caractéristiques de la généalogie, qui se compose du nom patronymique tibéto-birmane système, nous pouvons dire que salut xian xian cao est le père de l'ancêtre de l'homme cao li wei wei xian (également appelé Chongrenlien). Bien sûr, une autre vue dirait que l'ancêtre de l'homme est apparu dès Tian Xian cong cong. Cependant, le tigre (la) est considéré comme le plus ancien animal qui ait jamais apparu, très proche des plus lointains ancêtres de l'homme. Dans son grand ouvrage : Dictionnaire des pictogrammes Nakhi (1981), Fang Guoyu révéle qu'il existe des paroles affirmant que "le tigre est l'ancêtre de l'homme" au sein de la Nakhi folk. La relation entre l'homme et le tigre peut être prouvé dans le Chong bantu. Dans ce travail, l'ancêtre de l'homme Chen hongbaobai'ming (Ts'e55ho11bu33be11mi55) était à l'origine une jeune fille céleste, dont les parents étaient des dieux célestes, appelées Zilaoapu (dzI331a11a31p'v33) ou zu Zilaoa (DzI331a11a31 dzI33). Voici lao est la même que la généalogie de l’officiel de l'Mu Family et l'origine du Tigre, les deux moyennes "tigres". Les pictogrammes zi lao a pu et zi lao une zu même ressemble à un tigre. Si l'homme ne considère pas le tigre comme un ancêtre, ce type de pictogramme est un son-sens dont la correspondance serait inexplicable. En raison de la relation symbiotique entre l'homme et le tigre, les anciennes Personnes Nakhi ont largement pratiqué la coutume d'utiliser des "tigre" comme nom de famille. Par exemple, le chef du Zuosuo de Yanyuan, Sichuan, était de la Nari, un sous-groupe de la Nakhi. Il se faisait appeler La la, ce qui signifie tiger.30. Non seulement le chef de Zuosuo, mais aussi le chef du Zhongsuo était connu sous le nom de tigre (la). Par exemple, sous le règne de Hongwu de la dynastie des Ming, Lawu a été nommé à la tête d'un millier de ménages. De La Ruilin, qui est entré en fonction au cours du règne de Kangxi des Qing dynastie, à La Chengjie, qui a été assassiné par les propriétaires d'esclaves noirs des Yi dans les années 1940, et dont La Junrong, La Yongzhong, La Tingxiang, La 30 "Avant la libération, le chef héréditaire de Zuosuo et les 480 ménages de Nari sous son gouvernement étaient connus sous le nom de La [«tigre»] »(Guo et il 1996:210). Yinghan, La Wenqing, La Bangzuo, et La Shutong, ont tous utilisé la même nom (cf. Guo et Il, 1996) 0.31 Encore une fois, parmi les quatre anciens sous-branches de la Nakhi à laquelle le chef héréditaire de la famille Mu à Lijinag de Yuiinan appartenait, la sous-branche Ye considèrent généralement que leur premier ancêtre en train de naître au tigre, appelé Yebeyela (jÈ11pM55jÈ11la33) (Guo et il 1996). Dans le dossier de l'Lijiang Fu, il ya même une légende au sujet d'un homme transformé en tigre (Guanxu Reign): «Il est dit que dans le début des années Yunan dynastie, Baishali moududi était courageux et déterminé par la nature. Chaque fois qu’il y avait une injustice, il se couchait sur l'énorme rocher, transformé en une seconde, hurlant et sautant, en laissant des traces sur le rocher, que l'on peut repérer même aujourd'hui » (ibid.: 443). Parce que les humains et les tigres partent des ancêtres communs, l'origine de la Tiger dit que l'être humain ancêtre Congren Pandi s’est lié d'amitié avec le tigre et le tigre a pris son corps pour sa sépulture d'origine ancestrale après sa mort. Ici, l'auteur a souligné la similitude de l'ancêtre de l'homme et du tigre. Cependant, depuis l'origine de la Tiger n'est pas la première version du mythe tigre, l'histoire a adopté la parcelle dans laquelle Taomabenli (T'a55ma33pM33lM33), le chasseur a tué le tigre. Certains pourraient douter que le tigre est un totem pour les ancêtres Nakhi, pour un peuple, pourquoi tuer leur propre totem? Toutefois, en Asie, en Amérique et en Afrique, de nombreux peuples ont l’habitude de tuer et de manger leurs totems, estimant que cette pratique permettra d'absorber la puissance des totems »et leur donnera une protection à vie. La même idée est à l'œuvre lorsque les gens s'habillent de peaux de tigre, dans l'espoir de glaner leur pouvoir magique. Par exemple, bien que le Ewenkis en ce qui concerne la Chine l'ours comme leur totem, ils ne se privent pas de le tourner. Toutefois, il tiendra une cérémonie de leur victime, en criant au sommet de leur voix, comme si ils avaient perdu un parent. Ces chasseurs d'ours ne sera pas condamné pour le meurtre, au contraire, ils seront considérés comme de véritables héros. Que ce soit un adulte peut devenir un vrai chasseur dépend largement de sa capacité à grande chasse jeu, comme les ours et les tigres (cf. Zhu 1999). L'origine du Tigre raconte que la peau du tigre primordial était divisé en 99 pièces et attribués à de nombreux dieux, les ancêtres de l'homme, et ritualistes, qui ont tué et ont conquis leurs ennemis, ce qui rend les contributions à la société et à gagner une renommée mondiale. Dans ce cas, "99" est seulement une estimation figure; la Nakhi met l'accent sur le yang (impair) et "99" signifie multiplicité. Le geste important ici, c'est la division de la peau du tigre. Quelle signification culturelle divisant la peau de tigre peut avoir? Que faut-il viser? 31 Parmi les Nari de la Nakhi dans le comté Ningliang du Yunnan "l' chef héréditaire à Yongning prend le tigre comme son ancêtre racine et interdit aux personnes de le tuer » (ibid.). Tout d'abord, il est le reflet d'une coutume ancienne chasse Nakhi. En les premiers temps, les chasseurs Nakhi ont respecté la vieille règle du «tout le monde sur place devrait avoir un morceau "-quand ils ramènent le gibier, ils se partageraient un morceau avec n'importe qui, qu’ils ont rencontrés sur la route, en plus de partager à parts égales entre eux-mêmes. S'ils n'ont pas cette coutume, ils ont cru qu'ils seraient sac pas un jeu plus tard. Elle reflète une conception commune de la distribution. Selon cette convention, il a été
une grande honte de posséder quoi que ce soit en privé, la propriété collective a été le plus honoré. Diviser la peau de tigre signifie également diviser sa puissance et sa force, ce qui devient de la magie pour beaucoup. Depuis le tigre n'est pas un totem personnel et appartient à tous les membres du clan, bénéficiant de la protection du tigre est un droit collectif. En raison de l’influence de la théorie de l'immortalité de l'âme, les gens croient que l’âme de tigre et sa puissance habitent chaque morceau de sa peau. En conséquence, tout comme les Ewenkis voudrais partager au sein de leur clan de la viande de l'ours qu'ils avaient tué, le partage de peau de tigre signifiait collectivement distribuer le totem de magie et sa bienveillance. Le but de partager la peau de tigre ne fait aucun doute dans l'origine du Tigre. Cependant, d'après d'autres peuples et de la mythologie, son but direct est sans doute d'avoir un manteau à partir de la peau de tigre. Le fait de porter une peau de tigre incarne l'histoire de la symbiose entre l'homme et le tigre. C'est aussi le sens de nous transformer, nous « lu » dans la mythologie Nakhi. Par exemple, le dieu guerrier, Youma, dont œuf a éclos par le tigre, a une tête de tigre, fourrure, et la puissance féroce (Il Z. 1963). Dans la mythologie Nakhi non seulement le tigre, mais aussi des dieux et monstres, après transformation en certains animaux, de développer le correspondant inclinations, des capacités et des fonctions. Selon la guerre L'Entre Dong et Shu (du11æ11sv31æ11) (Z. Il 1964b) et d'autres comptes, les mythologique Nakhi ancêtre Mili Dongzhu fois conduit sa tribu contre l' tribu de Shu. Ses neuf guerriers portaient tous des peaux de tigre (Il juge 1984). Dans le Chong bantu et compte les ancêtres Nakhi »élevé pour une peau de tigre a été représentés graphiquement: quand Chongrenlien a demandé Zilao apu, qui habite dans les cieux, de traire une tigresse, il a voyagé dans les hautes montagnes et pénétré den la tigresse "porter la peau d'un ourson en déguiser-il plus tard retourné avec succès au lait de tigresse ». Ce faisant, il a déjoué Zilao dessins APU pour se débarrasser de lui. Qui plus est, après avoir épousé la céleste jeune fille baobaiming Chenhong, il retourne victorieusement au monde terrestre portant une peau de tigre, après quoi il a construit une belle maison et a donné naissance à les ancêtres des trois peuples: le tibétain, le Nakhi, et le Bai (S. Il 1987). Il est dit que l'ancêtre Gao laiqiu de la Nakhi quatre anciennes tribus-Ye, Shu, et lui-Mai a aussi été un grand héros qui portait une peau de tigre. Comme Lévy-Bruhl a observé (1986), quand les héros de la mythologie Nakhi Nakhi TIGER portent des peaux de tigre, les deux tigres et les hommes deviennent plus puissants qu'ils ne le feraient ont été un sans l'autre. Des traces de culte Tiger Alors que l'origine du Tigre montre clairement le respect Nakhis pour le tigre, tigre traces de culte apparaissent ainsi dans leur langue, les toponymes, des organisations politiques et des médicaments. En enquêtant sur ces aspects de la culture Nakhi, nous pouvons approfondir notre compréhension du caractère du tigre et de son culte dans l'Origine du Tigre.
Langue
La langue est l'élément le plus stable dans une culture ethnique. Bien que le lexique puisse subir des changements, cela arrive plus lentement que l'économie développements et des changements au sein des institutions sociales. Le vocabulaire de base dans une langue jouit d'une grande stabilité, et peut conserver l'information au sein d'une ancienne culture plus longtemps que les inscriptions sur les pierres de marbre et de cuivre colonnes. En ce qui concerne le culte tigre est concerné, la langue a Nakhi conservé une riche variété de références. Par exemple, dans la langue Nakhi «sain» est « la la » (1a31la11), qui signifie littéralement "tigre, tigre", une traduction libre serait «fort comme un tigre." Cet exemple montre que le tigre symbolise la santé et la force selon d'anciens esthétiques Nakhi: état d'une personne en bonne santé est considéré comme équivalent à celle d'un tigre. Un autre exemple est fourni par un dicton Nakhi, "Au début il n'y avait pas sages et tous les sages ont appris par le tigre." Cette proverbe révèle combien ce qui concerne les ancêtres Nakhi »pour le tigre avait augmenté par rapport au niveau de la biologie dans l'arène des questions spirituelles, mentales et morales, un niveau de considération exprimée dans l'Origine du Tigre. Expressions similaires ont révélé dans le discours Nakhi sont la mei shi gan shi (la31sI33gæ11mÈ33sM33) et jing jiu la la dui (dzi33dziÈ11la33lÈr33dy11). Le premier, qui signifie «le tigre ne perdre ses prouesses même après la mort », exprime louange et de respect pour le tigre, dont l'âme et le pouvoir survivre à la mort. Ce dernier, traduit par «le féroce tigre rugit dans le monde humain », représente le paysage merveilleux où l'homme et le tigre vivre ensemble.
Toponymes
Dans les zones peuplées Nakhi ya beaucoup d'endroits nommés d'après le tigre, y compris des montagnes, des rivières, des régions et des villages individuels. Preuve que le culte du tigre est partout présent. Montagnes et rivières nommées d'après le tigre incluent le Lancang, Hutiao Xia, et Lapu. Là où le fleuve Lancang répond aux montagnes Hengduanshan, il ya beaucoup de gens Nakhi. Certains toponymes : reportez-vous aux mouvements du tigre. "Lancang" est originaire de la Nakhi la33ts'o33, ce qui signifie «sauts de tigre», car là où le fleuve Lancang se précipite à travers la vallée est assez étroite se développe pour un tigre de sauter par-dessus. La vallée Jinshajiang entre le Yulong Snow-capped montagne dans Lijiang et la montagne enneigée Haba à Zhongdian, Yunnan, est connue sous le nom Tiger-Jump Valley ou Lancang ge (la33ts'o33ko11), en raison de l'étroite rivière qui la traverse et l'île petite rivière appelée Tiger-Jump rock (La33ts'o33lv33). Il est dit que dans les derniers tigres traversé la rivière à l'aide de la Tiger-Jump Rock. En outre, dans le comté Weixi du Yunnan il ya une rivière appelée Lapu (1a33p'v33). Selon les toponymes de la Lisu Weixi Comté autonome de la province Yiinnan (Weixi Lisu Comté 1987), lapu est un mot qui signifie Nakhi «tanière du tigre." Beaucoup d'autres endroits ont toponymes incorporant le mot Nakhi pour tigre. La patrie d'origine tirbe Nari en Yanyuan comté de Sichuan est appelé à Nakhi "Latuo" (la33t'a55), le lac Lugu côté, il est appelé "Latuo hai "(1a33t'a55hM55) dans Nakhi. Là encore, la syllabe dans la Latuo signifie «Tigre». Pendant la dynastie Tang, la zone Yongning de la Ninglang Comté de Yuiman a été appelé Tanlan ou Santanlan. Il est possible que Tanlan : C'est une erreur de Lantan, tandis que Lantan pourrait être la transcription de latão dans la langue Nakhi à cette époque. En outre, pendant la dynastie des Ming l' Lancang Garde a été établi dans le comté Yongsheng du Yunnan, où Yonghshen a été gouvernée par le chef Nakhi de la famille Mu et le Nakhi a continué à vivre. Lancang est un mot qui signifie Nakhi "les sauts de tigre." A Lijiang et Ninglang du Yunnan, il ya beaucoup d'endroits voisins nommés d'après le tigre, par exemple, le nom du comté de Lashi Nakhi est Lashi (La33sI55), qui signifie «nouveau tigre», nom Baoshan comté Nakhi est Labo (La33pÈ11), ce qui signifie "le tigre bondissant"; l'extrémité sud de Baisha Ba est appelé lac (la33k'o55) dans Nakhi, ce qui signifie «tuer tigre." Il a besoin d'être a fait remarquer que le nom de Shigu Nakhi, Laba (la33ba11), n'a rien à voir avec tigre adorer, car laba vient du mot tibétain luopo (lo11p'o11), un nom donné à cette région par les Tibétains au cours de la dynastie Tang. Luopo dans Traduit en chinois tibétains comme «Shenchuan» («rivière sacrée»), qui est exactement le même nom donné à la rivière Jinsha dans le Shu Tang (Compte rendu de la dynastie des Tang). Villages nommés après le tigre sont très répandues. Par exemple, il ya deux endroits où l'Nakhi vivent dans le comté de Muli du Sichuan: l'un est le Laoluo (la331o11) village ou signifie «l'endroit où le tigre visité" en le canton Eya, et l'autre est l'Nabu (na55pv55) village de l' Wuxiang canton. Voici nabu est une forme modifiée de labu (la33bv33), qui signifie «l'endroit le tigre visité." Le nom du village Laluge Nakhi (La33lo55kv33) du canton Tuoding signifie «le village du tigre visité" (Deqin County 1986). Il ya six villages Nakhi à Zhongdian comté de Yunnan portant le mot pour le tigre dans leurs noms: le lac (la33k'o55) village, ou «l'endroit où le tigre a été tué" de Shangjiang canton; Lazhigu (1a33dzI11kv33) village ou «l'endroit le tigre fréquente" de Shangjiang canton; Lalaixi (la33lÈr11xi11) - «l'endroit où le tigre rugit », du canton Shangjiang; Lariluo (la33zI33lo11) village" les vallées boisées du tigre "de Jinjiang canton, et Labiaozhi (La33bM11dI33) village "le lieu de l'abattage de tigre" de Hutiaoxia canton, où il est dit que les gens chassés et ont partagé un tigre. Autres exemples sont les suivants: Laha (la33ha33) village ou «le lieu où le tigre se repose "de Yongchun canton; Lalongge (la33lo55ko11) village" l' placer le tigre va et vient "de Yongchun canton, et Lari (la33zI33) village "le village du chemin de tigre" de Yongchun canton (Weixi Lisu Comté 1987). Les noms des villages concernés pour le tigre figurant dans le accord signé par les gouvernements du Yunnan et du Sichuan avec le Yongning gouvernements et Lijiang locaux suivants: Lawuwa (la33u33uo33), Laruowa (la33zI11uo33), Laerwu (la33γÈr11uo33), Lakewa (la33k'o33uo33), Laziwa (la33tsI33uo33), et Lamiewa (la33mi11uo33) (Guo et Il, 1996). Deux Nari villages dans le comté de Yanyuan du Sichuan sont nommés d'après les tigres: Nawa (Na55uo33) du canton Yanhai, où nawa est le même que lawa, ce qui signifie "Le village qui a tigres» et Nakua (na55k'ua33), où est le Nakua même lakua (1a33k'ua33), ce qui signifie "le tigre" (empreintes Yanyuan Comté 1985). Villages nommés après le tigre sont encore plus répandues à Lijiang Comté de Yunnan. La dans tous les noms suivants signifie «tigre»: Laquwu (La33ts'y55uo33) (Wutai village) du canton Huangshan; Lamaojiu (La33ma55dzIÈ11), situé entre la Jinshan et les cantons Qihe; Lazhemai (la33dzÈ11mæ33) dans le canton Lashi et le lac (1a33k'o55) à l’extrémité sud du canton de Baisha. En ce qui concerne village Laquwu, il est dit qu'une fois que le chef héréditaire Nakhi de la famille Mu nommé habitants du village pour élever un Laquwu tigre, mais quand le tigre échappé comme un du fait de leur négligence de la famille Mu demandé une indemnisation. Par conséquent, laquwu signifie «le village de payer le dos du tigre" dans Nakhi. Après l’évasion de tigre, les villageois se sont précipités à la recherche de celui-ci et a finalement trouvé l'animal Lamaojiu. Après avoir été chassé, le tigre s'est déroulée de la Qihecanton, monta sur la montagne du Sud à la commune Lashi, était pris dans le village de Lazhemai, et a été tué sur le lac, non loin de la ville. Par conséquent, Lamaojiu signifie «l'endroit où le tigre a été trouvé échapper »; lazhmai signifie« l'endroit où le tigre a été pris ", et le lac signifie «l'endroit où le tigre a été tué." La prévalence même des noms de tigre existe dans le canton Judian. Il On dit que la zone autour de la Wuhouqing de Judian que l'habitude d'être habitée par des tigres est appelé Lazhuluo (la33dzI33lo11) dans Nakhi, qui signifie «l' place avec beaucoup de tigres. "Une fois un tigre descendit la vallée sur les rives du Jinshajiang rivière à la recherche de nourriture et a été repéré par un chasseur. Le chasseur il poursuivi à l'ouest de la vallée, où il a disparu. Par conséquent, le endroit est appelé Lapigu (1a33p'i55kv33), ou «l'endroit où le tigre disparu. "Après la disparition du tigre, le chasseur poursuit sa effectuez une recherche sur la vallée. L'endroit où il a redécouvert et a attiré l' tigre est appelé Lamogu (la33mæ33kv33), «l'endroit où le tigre a été pris." La plate considérablement endroit où le chasseur traîné le tigre afin d'tuer, il est appelé Lakeluo (la33k'o55lo11), «l'endroit où le tigre a été tué"(Su, 1997). Villages avec tigre influencés toponymns à Lijiang au Yunnan sont les suit: Laru (la55sI33), Laru signifie «bébés tigres», dans le canton de Baoshan; Laben (1a33be33), "village des tigres», dans le canton Daju; Layoudui (La33jÈ11dy11), «l'endroit où le tigre a été expulsé", et Lasazhi (La33sa11dzI33), "le village où les tigres échappés dans toutes les directions." Il ya un village appelé Mulake (mu111a33k'o55) dans le canton de Dadong, qui signifie «l'village qui abat des bœufs et des tigres. "Il faut conjecturer à partir de ces toponymes qu'il doit y avoir quelques histoires inspirantes ou les croyances particulières derrière eux. En Nakhi coutumes matrimoniales, l'architecture, les jeux, les costumes, les arts et d'autres activités culturelles, culte tigre est exprimé de manière très détaillée, correspondant aux dossiers sur la mythologie tigre dans les écritures dongba et formant ainsi un paysage fascinant de la culture Nakhi tigre. Dans la coutume du mariage, le go-between est connu comme milabu (Mi331a33bu11), ce qui signifie "le tigre qui est titulaire d'une jeune fille dans sa bouche." Selon He Shicheng, ce titre provient d'une histoire racontée par Gonta, un Nakhi domba, qui vit dans le village Baidi du comté de Zhongdian d' Yuiman (S. Il, 1993): Dans les temps anciens, un père et un fils vivait dans un village de montagne. Ils étaient si pauvres que le fils ne pouvait pas se marier à l'âge approprié. Un jour, un tigre est venu et a demandé: «Que voulez-vous vivre?" Le père répondit: «Nous vivons en travaillant pour le propriétaire dans le village." Le tigre demanda alors: «Quels types d'emplois faites-vous?" Le père répondit: «Toutes sortes, de couper du bois à transporter de l'eau. Les trois filles de la les propriétaires portent damas de soie et nous portons seulement le sac et mangent de la nourriture pour les chiens et les porcs. "Le tigre a alors demandé au père:« Voulez-vous que je trouver une épouse pour votre fils? "En entendant ce père lui dit,« Nous sommes trop pauvres pour n'importe quelle fille d'être prêt à se marier dans notre famille. "Plusieurs jours plus tard, la fille aînée du propriétaire a été soudainement emportée par le père et le fils, en cachette. Le tigre a dit à la fille: «Votre famille est loin trop riche et de leur famille est trop pauvre. Vous feriez mieux de rester sur place et une bonne femme. Sinon, je vais te manger vivant. "Elle a eu tellement peur que elle a dû rester et vivre avec eux. Elle a demandé à son mari pour obtenir La machine à tisser et elle travaillait à tous les jours sans s'arrêter. Le mari a été demandé de vendre le damas de soie sur le marché. La famille se portait de mieux en mieux. Un jour, quand les damas de soie ont été vendus à la famille du propriétaire, le locateur a demandé, «Sont-ce des marchandises volées?" Le fils de la famille pauvre répondit: «Ma femme a tissé celles-ci." Les deux autres filles locateur ont examiné la texture et constaté qu'il était identique à l’ouvrage de leur sœur aînée. Le propriétaire a alors demandé comment il a été que le fils de pauvres avait trouvé une femme. Il a été forcé de dire la vérité et de la propriétaire a appris que son long terme mercenaire devenu son beau-fils! Il n'avait pas d'autre choix que de le reconnaître. A partir de ce moment-là, les pauvres pères et fils ont vécu une vie meilleure et mieux. Comme il était le tigre qui mit mari et la femme, les gens appellent le go-between milabu. Selon styles architecturaux traditionnels, le Nakhi mis en place une pierre de chaque côté de la grille, dite pierre pierre Dong32 et SE33, respectivement; celles-ci sont également connus comme la pierre yang et le yin-dieu dieu de pierre, et le tigerstone et yak-pierre. Les gardiens de grille dans les rouleaux de la photo dongba représentent Dong à cheval sur un tigre, Se sur un yak. Dong est de sexe masculin et appartient au yang, tandis que « Se » sont des femmes et appartienent au yin. Par conséquent, les trois noms d'accord avec l'autre. La fonction principale du tuteur porte est, bien sûr, de protéger le ménage. Dans les jeux traditionnels, les enfants partout Nakhi feraient le jeu de «une tigresse protégeant ses petits» (la33me33la33zo33gæ33). Il va comme ceci: un garçon va jouer la tigresse et se tenir devant, un groupe de gens jouent les oursons et se tenir derrière lui en ligne. Lorsque le jeu commence, un autre garçon joue le «Bête féroce» et essaie d'éviter la tigresse afin de capturer ses petits, tandis que la tigresse fera tout son possible pour les protéger. Les oursons suivre la tigresse32 Dong (du11), dont le nom complet est Milidong (mM33lM55du11), est un dieu-yang dans le Nakhi domba religion, le gardien porte masculin. 33 SE (SE 11), dont le nom complet est Milise (mM 33lM55se11), est un yin-dieu dans le Nakhi dongba religion, le gardien porte femelle. L’ordre, au cas où ils devraient tomber entre les mains de la bête maléfique. Une fois qu'un ourson est pris, le jeu est terminé et un autre commence. Comme pour les vêtements, il est dit que les ancêtres Nakhi aimaient porter des peaux de tigre. Ces dernières années, cependant, la population de tigres a diminué rapidement et ils sont maintenant sur le point de disparaître. En conséquence, l'offre de peaux de tigres a diminué, ce qui rend impossible pour les fonctionnaires et les roturiers aussi bien pour les porter. Les peaux transmises par les ancêtres servent maintenant principalement en tant que symboles de pouvoir et de statut, et ne sont affichés que sur spécial reprises. Par exemple, parmi les Nari Youngning de la Nakhi dans le Ninglang County du Yunnan, sur tous les premier et deuxième jours de la nouvelle lune année, le chef va révéler la peau de tigre normalement conservée à la vue, le draper sur une chaise en l'honneur de ses ancêtres et pour les sujets, roturiers et les esclaves domestiques rendre hommage. Le troisième jour, il fera mettre la peau en place. En ce qui concerne les arts populaires, de nombreuses histoires représentent le tigre conquérir une bête féroce. Il ya aussi beaucoup d'autres légendes, des histoires, des paraboles, car Par exemple, «L'histoire du tigre et les rayures Dessin Léopard sur chaque Autre "décrit l'origine des marques sur les corps des deux animaux; «L'histoire des douze animaux» (Li 1984) explique pourquoi la souris et ox surclassent le tigre: «Un chasseur de nom seulement" (Il juge 1984) parle de tiger-chasse; «L'histoire à propos de Tiger-Saut Valley" (ibid.) révèle comment le nom du lieu a été faite, et "Le lapin et le tigre" (Nationalité Etudes 1978) raconte concurrence du lapin avec le tigre dans les arènes de la sagesse et le courage. Bien sûr, dans ces traditions folkloriques, les représentations du tigre sont assez complexes, à des moments différents de sa représentation sobre mythes, la langue, les coutumes, le mariage d'architecture, les costumes et les jeux. On peut supposer que ces histoires folkloriques sont apparus après l'état de l'homme s'était levé et que le tigre avait été séparé des dieux et des ancêtres, perdant son ancienne dignité.
Organisations politiques
En ce qui concerne l'organisation sociale est concernée, le tigre est utilisé pour caractériser les institutions politiques, comme on le voit dans les institutions militaires de Wei et Suo, mis en place par le gouvernement central durant les dynasties Ming au sein de la dynastie Yanyuan County du Sichuan. Parmi les Suo cinq et quatre Si ensuite mis en place, 34 les chefs Nari de la zuo (à gauche), vous (à droite), zhong 34 Cinq Suo et quatre SI: unités administratives dans Nakhi (Moso) les zones de Sichuan, créé en la dynastie Qing. Si le quatre inclure la Guabie Commission de pacification, la commission de pacification de Muli, la pacification Gubaishu Commission, et le bureau du chef de Mala. Le Suo cinq reportez-vous au bataillon Zuosuo (Au milieu), qian (avant) et hou (arrière) d'identifier avec le tigre. Il est dit que l' suo cinq provenaient du même tigre, devenant ses griffes, ses dents, les la tête, la queue et les rayures. En 1983, l'auteur de ce papier était là, dans personne tout en faisant le travail de terrain. Selon un ritualiste locale, l'ancien Moso et leur patrimoine culturel "descendant" dans Qiansuo, Housuo, Zhongsuo, Zuosuo, Yousuo, Yongning, Langqiu, Lijiang, et Yezhi ont été comparés à un tigre et ses neuf petits, incarnés par les chefs locaux de chaque groupe. Il est difficile à l'heure actuelle de préciser l'organisation de la démocratie militaire chefs de la Nakhi à Lijiang pendant les dynasties Ming et Qing. Cependant, ils ont toujours été populairement connu comme ayant adopté un système de «Neuf-et Dix-huit tigres-Young Tigers. « La famille Mu classé au haut de la structure du pouvoir, avec neuf départements militaires et civils prévues par elle, chacun avec deux autres sous-départements, ce qui rend dix-huit ministères et sous-ensemble des services de together.35 En un mot, le tigre est un symbole de la politique puissance et son institutionnalisation.
Médecine
Les Nakhi ont une longue histoire de s'appuyer sur des peaux de tigre et des os pour un traitement médical. Utilisation de la peau comme un matelas est un tel usage. Endormi sur elle évoque la même identification totémique qu'il portait évoque; En outre, il a une efficacité médicale des personnes-estimons que peau de tigre matelas conjurer les maladies liées au froid. Le Nakhi aussi boire maison d'os de tigre vin à profusion afin d'avoir les yeux brillants et un cerveau solide, traiter yin carence, et de renforcer le corps. Nous pouvons le voir sur les aspects susmentionnés de la culture Nakhi que culte tigre imprègne des réalités matérielles, spirituelles et sociales. Sa variété, importance, et l'histoire trahir le fait que le tigre n'est pas un animal commun, mais un totem spécial. Sans une telle mise à la terre dans les systèmes de croyance Nakhi, travaux mythologiques comme L'origine du Tigre pourrait jamais entrer en être.
Origines et développement du culte Tiger :
Commandant de la famille La, le commandant du bataillon Zhongsuo pour la famille La, le commandant du bataillon Zuosuo pour la famille Ba, le commandant de la compagnie Qiansuo pour la famille A, et le commandant de la compagnie Housuo pour la famille Bai. 35 Dans la taxonomie biologique, le tigre et le chat sont de la même famille, ce qui explique pourquoi, dans L'Origine du Tigre l'ancêtre matriarcale du tigre est considéré comme un chat blanc au visage. Il ya plusieurs facteurs qui contribuent à un système de croyance ethnique. Parmi ces facteurs, cependant, que quelques-uns jouent un rôle majeur. Quant aux causes Nakhi de tigre culte, nous pouvons signaler à l'environnement, historiques les traditions et l'utilisation ancienne Nakhi des ressources animales. En temps beaucoup plus anciens, les êtres humains vivent une variété d’environnements: les terres de collines, plaines, les steppes, oasis du désert, et les îles. Différent conditions de vie ont influencé le développement des différentes conceptions culturelles modèles-«culture» définie ici comme un produit de l'adaptation de l'humanité à la nature et l'établissement d'une relation particulière avec lui. Le Nakhi et ses quatre sous-groupes vivent dans les régions montagneuses, à l'exception d'un petit pourcentage de ceux qui habitent les plaines. Même les habitants de plain-construire leur villages au pied d'une montagne, afin de rendre le labourage, pâturage, et la chasse plus facile. La majorité de la Nakhi se sont propagées dans le Hengduan Montagnes aux intersections du plateau Yunnan-Guizhou et le Qinghai-Tibet Plateau. Ici, à une altitude de plusieurs milliers de mètres au-dessus niveau de la mer, les montagnes sont hautes et les forêts denses, avec une plénitude de les rivières et les ruisseaux. Sur cette terre généreuse de la flore et de la faune sont abondantes, présentant une grande variété d'espèces et de former une écologie de montagne particulière. Cette enclave écologique du tigre est "le roi de tous les animaux» et «maître de la montagne. "Comme le plus grand souverain de ce pays montagneux, il a une grande étendue d'exercer ses capacités. Ce n'est que dans les montagnes profondes et sur les crêtes abruptes peuvent-ils soigneusement la preuve de son courage et de puissance. Il rugit et bondit là à volonté. Après les ancêtres Nakhi entré dans les montagnes, ils ont établi une relation compliquée avec le tigre, avec lesquels ils ont depuis en compétition pour le contrôle des ressources biologiques. Comme animistes, les êtres humains naturellement considérer la conquête du tigre comme la plus haute gloire. Personnes ont mis en place une culture riche tigre, matériellement et spirituellement, en reconnaissant ses penchants, la création d'outils pour la conquérir, en inventant des méthodes de l'attraper, faire des évaluations esthétiques, et une variété de création mythes à ce sujet. Tiger culte et le totem du tigre sont l'essence même d'une telle activité culturelle. Historiquement, les croyances sur le tigre étaient une partie commune de l'ancienne culture et ces traditions survivent dans le présent. Selon historique dossiers, le Fuxi36 divinité chinoise est née dans l'Ouest Qiang, et son image, avec une tête humaine et corps de serpent, est apparu sur un grand nombre de Han 36 Fuxi est la divinité qui a créé les Huit Diagrammes et qui supervise les artisanats des filets de pêche et des instruments magiques, la composition de musique, les coutumes matrimoniales, l'art de la chasse, et ainsi de suite briques dynastie. Fuxi aurait également pu avoir le corps d'un tigre, une alternative logique pour les groupes ethniques de la famille Qiang ancienne qui vénérés comme le tigre ancêtre, dieu, et totem. Le Yi, Lisu, Hani, Jinuo, les Lahu, les Tujia, et Bai, qui tous descendent de la Qiang, sont encore en vie en gardant des traces de diverses culte tigre et coutumes applicables. Ces traces sont particulièrement visibles parmi les Yi et les Lisu, qui appartiennent à un même groupe linguistique que l' Nakhi. Le Yi s'appelait Luoluo (lo33 lo33) («le tigre»), ce qui suggère que les ancêtres du Yi croyaient que le tigre était leur ancêtre. Comme l'épopée Nakhi, L'Origine du Tigre, le Yi Mei Ge épique (Me11ko33) représente le tigre comme un totem qui a transformé dans l'univers. En Mei Ge la tête du tigre est devenu au ciel après sa mort, sa peau est devenu la terre; son œil gauche devint le soleil, son œil droit devint la lune; ses côtés est devenue la route; sa taille est devenue la pierre, son sang est devenu eau, ses cheveux raides est devenu arbres; son poil doux est devenu l'herbe, ses dents se sont étoiles, ses entrailles se rivières; son pétrole est devenu la vapeur; ses cheveux corps est devenu plants de riz; sa moelle est devenue l'or; ses petits os est devenu d'argent; son poumon est devenu cuivre; son foie est devenu le fer; ses membranes est devenu l'étain; son épaules est devenu étangs, ses bras est devenu la direction du nord, et les poux sur son gros corps est devenu buffles (CIFY 1959). Cette série de transformations cosmologiques est similaire à celle de L'Origine du Tigre, à la seule exception étant que la description de la Ge Mei est plus détaillée. Par ailleurs, les montagnes, les rivières, les villages et les régions sont nommées d'après le tigre dans les domaines Yi et Lisu. Le Lisu a clan avec le nom du tigre, même aujourd'hui. Nous pouvons donc voir que le Nakhi, Yi, et les Lisu, tous qui sont les descendants des Qiang, partagent la même origine culturelle. Bien sûr, que ces groupes se sont séparés de leurs cultures tigre développés le long des lignes différentes, présentant des caractéristiques différentes. L'origine du Tigre diffère également de Ge Mei parce qu'à l'époque de son procès-verbal d'abord, la société a Nakhi déjà effectué la transition de culte totémique des ancêtres et héros culte (Il Z. 1963). Cependant, peu importe combien ces deux sociétés divergé dans leur évolution de culte tigre, leur commune primordial "tache de naissance" est indélébile. Le Nakhi ancienne habitude de vivre comme des nomades de la steppe du nord-ouest, où ils dépendaient lourdement sur les animaux, vivant en grande partie de la domestication, la chasse, et le nomadisme. Ressources animales ont été utilisés pour le transport, la nourriture, chaleur, et même la guerre tribale et rites religieux. Ce mode d'existence et la production a continué sans changement fondamental, même après la Nakhi ancêtres avaient été installés dans les collines du sud-ouest et les montagnes depuis un certain temps. De nombreuses sources ont clairement montré que jusqu'à ce que le début du XXe siècle, la vie Nakhi a été soutenu en partie par l'agriculture et partiellement par l'élevage. Cependant, pour l'autosuffisance du Nakhi compté principalement sur les animaux plutôt que sur la terre et les plantes. Leur esthétique accent a été mis également l'animal, comme le montre clairement la langue Nakhi. Pour Par exemple, «délicatesse» est e (γM33) dans Nakhi, qui signifie littéralement "bœuf", "capable" est ruo (zua33), qui signifie littéralement «cheval», «beauté» est zhi (dzI33), littéralement qui signifie «léopard» et «bonté» est gu (GV33), qui signifie littéralement "ours". Depuis le tigre est le roi de tous les animaux, il est devenu le plus saillant chez l'animal esthétique. Parmi les groupes minoritaires chinoises, le loup joue un rôle majeur dans les prairies, le chien dans les régions montagneuses, le tigre dans les montagnes, le yak dans la neige terres, et le dragon et le serpent dans les lieux aquatiques. Tous ont des liens étroits avec les activités géographiquement déterminées de chaque groupe ethnique concerné. Le loup est un facteur clé dans le maintien de l'écologie des prairies et influe sur l'élevage. Dans les régions montagneuses, le chien joue un rôle important dans la chasse. Dans les régions montagneuses, le tigre est à la fois sauvage d'une des animaux à être soumis et une source d'alimentation. Le yack est indispensable pour l'économie et la vie des peuples les plus au nord en raison de sa grande construction, résistance au froid, plus la laine, lait de grande qualité, des cornes puissantes, et délicieuse viande et de la graisse. Dans les lieux aquatiques de la vie matérielle serpent liens et l'univers spirituel, car il domine les eaux, décider du sort de la plantation et la pêche. Ainsi, les centres culturels Nakhi sur le tigre adoré et est représenté par la mythologie tigre. Cette culture a des liens très étroits avec les cultures de tigre d'autres groupes tibéto-birmanes; dans le même temps, cependant, il conserve son caractéristiques propres.
Comprendre la relation entre le tigre et la culture Nakhi et apprendre plus pleinement de la dynamique de l'univers spirituel Nakhi assureront une compréhension plus profonde et plus précise de ce peuple, si l'accent est mis sur la nature, la guerre ou la paix.