
- Babylonien
- Minoen
- Étrusque
- Pinacothèque
Tout savoir sur cette toile
- 2014
- 180 - Préliminaires amoureux chez les Mimbres
- 2013
- 175 - Chasse amérindienne ordinaire...
- 174 - Cinq vies des Mimbres de Mogollon
- 169 - L'ORIGINE DU TIGRE SUR TERRE...
- 2012
- 168 - L'ORIGINE DU CHEVAL SUR TERRE...
- 167 - LA LETTRE D’AMOUR YOUKAGUIRE
- 166 - BRACTEATE D’UNE CAVALIERE...
- 164 - Diptyque bracteates des dieux ....
- 163 - Victor Brauner, entends-tu ma musique ?
- 162 - Bractéates de 12 cavaliers en furie...
- 2011
- 161 - Enlévement d'une joyeuse sabine
- 160 - Clin d'oeil philhelmien à Victor Brauner
- 158 - Cheval scythe à l’arrière-train retourné
- 157 - Noyade des envieux par péché d’orgueil
- 154 - Dieu scandinave à cheval et un oiseau...
- 153 - La déesse de l’amour Freyja à cheval
- 152 - Entre la mort d’un fils et le désespoir...
- 2010
- 140 - Déplacement royal d'Hor-Aha...
- 138 - Japonisme d'Aristote...
- 134 - Catdog
- 2009
- 118 - La bête de l'Apocalypse...
- 116 - Entrelacs chien et chienne...
- 2008
- 098 - Rapace avec poisson
- 097 - Le taureau à l'épi...
- 096 - Cheval couché
- 2007
- 133 - Hommage à Victor Brauner
- 084 - Femme aurige celte dans pleine lune
- 2006
- 069 - Lapin syrien
- 068 - Paon syrien XIème
- 067 - Ziz bird ...
- 066 - Antilope fatimide
- 065 - Zébu d'Asie centrale
- 064 - Oiseau Manisès XVIème
- 063 - Fabuleux orchestre anthropomorphe...
- 062 - L'APOCALYPSE
- 2005
- 060 - Fantaisie grotesque animalière
- 059 - Le convoi fantastique 2
- 058 - Le convoi fantastique 1
- 057 - Réinterprétation des images ...
- 056 - Naissance du protestantisme ...
- 050 - L'alphabet de la mort
- 2004
- 049 - Bacchus
- 048 - L'horloge des 12 dieux du vent...
- 2003
- 036 - les douze signes du zodiaque ...
- 035 - Etude couleurs pour LEO...
- 2002
- 034 - Les ménestrels
- 033 - Trois enfants aux oiseaux
- 2001
- 032 - De toutes les choses qu'on peut savoir
- 1999
- 030 - Fille au tambourin
- 029 - Du monogramme de Philhelm...
- 1998
- 028 - Le triomphe d'Anvers
- 027 - Etude pour le triomphe d'Anvers
- 026 - Sept enfants dansent une ronde...
- 025 - Danse 2
- 024 - Danse 1
- 1997
- 023 - Jeune cavalier...
- 021 - Cachette du monogramme de Philhelm
- 1996
- 022 - Glorification de l'abondance
- 019 - Le fils de Hans Leininger avec un chien
- 015 - Ab ovo...
- 013 - Croix humaine sur la flèche ...
- 012 - Apparition d'une créature ailée...
- 010 - Chiens andalous du 16ème
- 009 - Enfants avec une girafe
- 008 - Jeune fille en équilibre sur un crocodile
- 007 - Trois enfants et un félin dans une grotte
- 006 - L'attente du père
- 1995
- 004 - Les trompettes de Jéricho ...
- 1994
- 002 - Argentora
Tout savoir sur cette toile
L’enlèvement des Sabines est un épisode de la mythologie romaine durant lequel la première génération des hommes de Rome se procure des femmes en les volant aux familles voisines des Sabins. Le sujet est très populaire durant la Renaissance. Il est utilisé comme symbole de l’importance centrale du mariage pour la pérennité de la famille et de la culture. Il est souvent reproduit sur des cassones (coffres de mariage florentin).
Relatée par Tite-Live, Denys d'Halicarnasse et Plutarque, cette histoire a inspiré de nombreuses œuvres d’art de la Renaissance et de la post-Renaissance, puisqu’elle réunit des exemples propres à montrer le courage et la hardiesse des anciens Romains tout en ayant l’opportunité de dépeindre des personnages à moitié nus et dans une lutte intense et passionnée. On retrouve des sujets similaires dans l’Antiquité, comme la bataille entre les Lapithes et les Centaures ou celle entre Thésée et les Amazones, ou dans le christianisme, avec le massacre des Innocents. L’enlèvement est supposé avoir eu lieu tout au début de l’histoire de Rome, peu après sa fondation par Romulus et ses partisans, majoritairement masculins. Cherchant des femmes pour fonder leurs familles, les Romains négocient avec les Sabins qui peuplent les environs. Craignant la naissance d’une société rivale, les Sabins refusent d’autoriser leurs femmes à épouser des Romains. Ces derniers planifient alors leur enlèvement. Romulus prétexte un festival équestre dédié à Neptune et proclame que la fête aura lieu avec les voisins de Rome. D’après Tite-Live, beaucoup de peuples voisins participent à cette cérémonie, dont les Caeninenses, les Crustumi, les Antemnates et de nombreux Sabins. Durant le festival, au signal de Romulus, les Romains enlèvent les femmes sabines et repoussent les hommes de leur peuple. Romulus supplie alors les femmes enlevées d’accepter les Romains comme époux.
Tite-Live est catégorique sur le fait qu’aucun abus sexuel n’a lieu. Au contraire, Romulus leur offre le libre choix et leur promet droits civiques et droits de propriété. Il parle à chacune d’elle personnellement et leur montre « que cette violence ne doit être imputée qu’à l’orgueil de leurs pères, et à leur refus de s’allier, par des mariages, à un peuple voisin ; que cependant c’est à titre d’épouses qu’elles vont partager avec les Romains leur fortune, leur patrie, et s’unir à eux par le plus doux nœud qui puisse attacher les mortels, en devenant mères. » Elles vivront honorablement dans les liens du mariage et partageront les biens et les droits civiques de leurs époux. Et, vœu cher à tous les êtres humains, elles seront les mères d’hommes libres.
Guerre contre les Sabins après l’enlèvement : Indigné par les évènements, le roi des Caeninenses envahit le territoire romain avec son armée. Romulus mène les Romains contre les Caeninenses, tue le roi et met l’armée en déroute. Il attaque ensuite Caenina et prend la ville au premier assaut. A son retour à Rome, Romulus dédie un temple à Jupiter Férétrien (un des premiers temples dédié de Rome, d’après Tite-Live) et offre la dépouille du roi comme spolia opima (butin). D’après le Fasti Triumphales, Romulus célèbre la victoire contre les Caeninenses le 1er mars 752 avant J.C.
Au même moment, l’armée des Antemnates fait une incursion en territoire romain. Les Romains ripostent et les Antemnates sont défaits et leur ville conquise. D’après le Fasti Triumphales, Romulus célèbre cette seconde victoire contre les Antemnates en 752 avant JC.
Les Crustiminis débutent également les hostilités, mais leur ville est rapidement conquise par les Romains.
Romulus envoie alors des colonies romaines à Antemnae et Crustumerium et de nombreux citoyens de ces villes émigrent vers Rome (en particulier les familles des femmes capturées).
Menés par leur roi Titus Tatius, les Sabins déclarent également la guerre aux Romains. Ils parviennent presque à conquérir la ville grâce à la trahison de Tarpeia. Tarpeia, fille de Spurius Tarpeius, gouverneur de la citadelle sur la colline du Capitole, ouvre les portes aux Sabins en échange de « ce qu’ils portent sur leurs bras ». Elle croyait recevoir leurs bracelets en or, mais au lieu de cela, les Sabins l’écrasèrent à mort avec leur bouclier et elle fut jetée du rocher qui porte depuis son nom, la Roche Tarpéienne.
Les forces romaines attaquent alors les Sabins qui sont en possession de la citadelle. L’avancée romaine est conduite par Hostus Hostilius alors que le front sabin est mené par Mettus Curtius. Quand le premier tombe sous les coups de l’adversaire, les lignes romaines cèdent et se retirent à la porte du Palatium. Là, Romulus rassemble ses hommes et, promettant de bâtir un temple à Jupiter Stator à cet endroit même, il mène les Romains à nouveau à la bataille.
L’affrontement se poursuit. Mettus Curtius est désarçonné et fuit la bataille, les Romains prennent alors le dessus.
Les femmes interviennent à ce moment-là pour réconcilier les belligérants :
« [Elles] sont allées, courageuses, au milieu des projectiles, leurs cheveux défaits et leurs vêtements déchirés. Courant dans l’espace entre les deux armées, elles essayèrent d’arrêter tout nouvel affrontement et de calmer les passions en appelant leurs pères dans l’une des armées et leurs maris dans l’autre, à ne pas appeler la malédiction sur leurs têtes et la souillure du parricide sur celle de leur descendance, en salissant leurs mains du sang de leur beau-fils et beau-père. Elles criaient : « Si ces liens de parenté, si ces mariages vous sont odieux, c'est contre nous qu'il faut tourner votre colère; c’est nous qui sommes la cause de cette guerre. Nous préférons mourir plutôt que de survivre à nos maris ou à nos pères, de rester veuves ou orphelines. L'émotion gagne à la fois les soldats et les chefs. Non contents de faire la paix, ils réunissent en un seul les deux États, mettent la royauté en commun, transportent le siège à Rome. »
En 290 av. J.-C., les Sabins furent soumis par le général romain Manius Curius Dentatus ; en 268 av. J.-C., ils se virent octroyer le titre de citoyens romains à part entière.
Après la réconciliation, les Sabins acceptent de former une seule nation avec les Romains et le roi des Sabins, Titus Tatius, dirigera Rome, conjointement avec Romulus, jusqu’à sa mort cinq ans plus tard. Les Sabins nouvellement résidents à Rome vécurent sur la colline du Capitole.
Des chercheurs ont vu des parallèles entre l’enlèvement des Sabines, la guerre entre les Vanes et les Ases de la mythologie nordique et le Mah?bh?rata de la mythologie hindoue, ce qui étaierait la thèse de l’existence d’un peuple proto-indo-européen qui aurait diffusé sa culture, sa langue et ses croyances à la majorité des peuples d’Europe et d’Asie.
À propos de ces parallèles, James Patrick Mallory, archéologue et professeur d’archéologie à la Queen’s University de Belfast, argumente :
« Fondamentalement, les parallèles concernent la présence de représentants des premières et deuxièmes fonctions [magico-juridiques et guerrières] du côté des vainqueurs qui, finalement, soumettent et intègrent des personnages ayant une troisième fonction comme, par exemple, les Sabines ou les Vanes. L’Iliade a également été examinée sous cet angle. La structure ultime du mythe est donc que la société proto-indo-européenne n’a pu naitre que d’une fusion après-guerre entre les sociétés. » (Source = WIKIPEDIA)
ADDENDUM : Ce tableau a inspiré Jean-Paul GAVARD-PERRET - critique d'art, avec le texte suivant : Dixit J-P G.-P. = Rions un peu pour le commentaire. DIS L’HOMME : Je suis le père OK, le parfait incestueux, le levé tôt et le rentré de même, je suis ton porteur avec hallebarde, ton bâton de bergères, ton pédoncule, ton Méphisto fait d'aises. Je suis le mécréateur, le bout du bouc, le rogaton, le menu fretin au destin d'ablette, le sandwich tourneur. Bref celui qui ne se voit pas ne s'étant vu qu'en toi. J’appartiens à ton monde nocturne où ta lune ploie. Tu es ma charpie d’un seul bloc. Tes reins vont faire ce que les miens ne peuvent plus. Leurs angoisses sont notables et leur faiblesse générale. Je ne sais que faire de mon mou de ventre. Mais que mon bout ne te soit pas tabou. Ma bouche mâchurera tes miches et pour toi je serai en enfant de Plotin. Il faut que ma vieillesse se passe, s’enflamme de seins et de chatte. Te portant j’hume tes s ailes. Sexion hâte un, deux, en avant marche. Que je danser encore du museau qui traque la chapelle systite jusqu’à y mettre le feu avant la raie qu’on panse. Espérant que tu me lances « bourre ! bougre ! ». A dada sur ton papa sans qu’on en sorte fort marri. Gymnastique acrobatique. Vrombir, tartiner, gommer et dégommer. Toi chaude de reins et grasse de raie. Cavale terminée, à coup de seaux d'eau dégageant nos poils distincts. Avant de prier pour le pardon en criant au besoin. « Ne hurle pas Dieu n’est pas sourd» diras-tu. Pour le moment on colle aux quintes, tout devient rose rosse jusqu’à ce que verge vomie sa peau se mollassonne. Verge dégainée, fion giboyeux s’époussexe, se torche et se calibre. Jet du jonc dans le bénitier. Gland père, bite d’acier. Tentant tout ce que je peux. Bien dirait le fils commentant ce faux pas de papa. Bras, jambes, têtes en apesanteur. Marionnettes dans le vide, sans ficelle. Entre temps, entre toise supporter l'existence. Cancre las. Plus mouillé qu’hier et bien moins que demain. Témoignant de l’histoire qui n’a plus rien de sainte. Vrai diable donc et foutriquet de 68 ans au compteur. Gloire aux nuées, gares aux écailles. Y allant du croupion pour une énième ablumination. La caresse arrondit les anges. Jadis suceur de matrones, naguère moucheron et loustic et désormais Fregoli et Grüss. Il voudrait que ce soit déjà le soir et que tout soit passé. Avant que reprenne l’envie de recommencer.