BABYLONIEN / Ce tableau se décline dans la continuité du précédent, à savoir le B109 (Quand les dieux étaient encore des hommes…2009) avec lequel il forme un diptyque de 125 x 380 cm. Son interprétation en découle forcément, pour mémoire, je vous renvoie à son texte pour en savoir plus ! Par contre, vous l’aurez deviné, l’influence marine est prédominante comme souvent, chaque fois qu’il s’agit de Mésopotamie. L’origine de l’humanité est révélée par l’origine de l’écriture hiéroglyphique jusqu’au cunéiforme. Quoi de plus simple que de dessiner un poisson pour le représenter : 1er signe = -3300 ans. 2ème signe = -2800 ans, virage à 90°. Ce virage se fera pour la plupart des cas, pour les autres représentations : homme, femme, animal, plante, etc. Puis 3ème signe = -2400 ans, apparition du cunéiforme tout en gardant les grandes lignes directrices ! Le langage et les signes se multipliant, une première schématisation apparaît à la fin du même millénaire, c’est le 4ème signe = - 1800 ans. Le dernier signe (connu ?) est celui du nouveau assyrien : 5ème signe = - 700 ans avant Jesus Christ. Jusqu’au jour où apparaîtront les prononciations alphabétiques et l’écriture que nous connaissons aujourd’hui ! Poisson s’écrira : HA et se prononcera : ha ku. Tout cela raconté en accéléré… Mais le plus étonnant est que cela aura duré plus de 4000 ans, soit bien plus que notre écriture actuelle ! Nous nous devons de le rappeler dans notre monde d’évolution et involution permanentes. Sinon vous avez reconnu l’arbre de vie au centre du tableau, l’enlèvement d’une déesse mineure par un centaure, bien que cette représentation soit plus gréco étrusque que babylonienne ! A l’extrême droite, l’homme scorpion, bien sumérien, est le protecteur et le défenseur du chemin qui mène au soleil couchant pour lui permettre de faire son long voyage jusqu’au lever du jour. Le reste vous est connu, si vous connaissez mes autres tableaux de la série babylonienne.
A propos du titre de ce tableau, il a une fin conforme à la mythologie mésopotamienne : « Quand les poissons sortirent de l’eau, ils devinrent des hommes ! »