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B105 - Quand Râ, Horus et Isis étaient dans une barque phénicienne ...- 2009.
Acrylique sur toile, châssis cintré 127 x 85 cmTout savoir sur cette toile
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BABYLONIEN / Si nous retrouvons ces dieux égyptiens dans une barque phénicienne (la Phénicie = approximativement le Liban actuel) c’est bien parce que vers 1800 avant J.C., l’Egypte s’empara de la Phénicie qu’elle conserva sous protectorat jusqu’en 1400 av. J.C. Mais la Phénicie ne devint véritablement indépendante de l’Egypte qu’en 1100 av.J.C. Leurs Dieux les accompagnèrent à tel point qu’au moins deux rois sidonien (Tabnit et Eshmounazor II) se firent momifier dans des sarcophages importés d’Egypte avec les inscriptions hiéroroglyphiques d’origine auxquels ils rajoutèrent les leurs en écritures phéniciennes, sans oublier les amulettes et scarabées égyptiens dont certains avec le cartouche de Ramsès II. Mais bien d’autres sarcophages à l’égyptienne furent retrouvés, mais ceux-ci étaient pour la plupart importés de Grèce.
Revenons à notre tableau…
Son origine provient d’un scarabée en jaspe vert gravé de 13 x 11mm, inventorié n° 1962 19758 au Musée de Genève. Il date du Vème siècle avant J.C. Il est considéré comme une pièce maîtresse de la glyptique phénicienne. Nous voyons trois personnages connus dans des positions qui identifient parfaitement la mythologie égyptienne, à savoir Isis en compagnie de son fils Horus à qui elle prête son sein et « l’embrassant » d’une main ; elle est coiffée du disque solaire soutenu par des cornes de vache. Elle est vêtue d’une robe étroite ornée de bandes ou bandelettes dorées qui l’enserrent en lignes croisées. Elle est assise sur un siège surmonté d’un lampadaire surmonté d’une flamme (son nom en hiéroglyphes : Iset signifie « le siège ») et l’on peut imaginer que le tabouret du dessous appartiendrait à l’enfant Horus. En face d’Isis, Râ surmonté du disque solaire, vêtu d’une robe courte ornée de bords dorés. De sa main abaissée, il tient le sceptre dont l’extrémité a les traits d’un lévrier stylisé. La forme de la barque évoque le croissant lunaire, suggérant la bipolarité du Monde. Mais l’inattendu reste Méhen le serpent protecteur présent et dans la barque et dans l’espace changeant de l’eau, du ciel et du monde souterrain.
Un couple de poissons se croise au-dessus de végétations marines non identifiées, et en final dans le coin inférieur droit : l’œuf dans lequel baigne le monogramme vivant de votre artiste !
Isis : déesse-mère protectrice et salvatrice de la mythologie égyptienne. D’après le mythe, elle éleva l’enfant Horus, le fils qu’elle eu avec son frère Osiris. Elle est assimilée à Hathor, de part sa fonction d’allaitement et les chrétiens la récupèrent sous la forme de la vierge Marie allaitant Jésus. C’est également une magicienne qui favorise la résurrection des morts.
Horus : (son nom Hor en égyptien = le lointain) le dieu du ciel et du soleil, protecteur des pharaons (pendant 3000 ans Horus fut le premier nom de la titulature royale) Il voit à travers le soleil et la lune. Il y a deux représentations d’Horus, celle de l’enfant traditionnel avec sa mère Isis, puis celle d’adulte avec une tête de faucon, une double couronne avec serpent et une queue de taureau, une croix d’ankh et le sceptre ouas.
Râ : (ou Rê) le dieu soleil : créateur, c’est le dieu le plus important d’Egypte. Il a quelques ressemblances avec Horus adulte avec lequel il ne faut pas le confondre. Le jour Râ traverse le ciel sur sa barque solaire, la nuit, le soleil parcourt sur sa barque le monde souterrain des morts. Il est accompagné de divinités qui le défendent contre son ennemi, le serpent Apophis qui tente chaque nuit de la détruire : chaque lever de soleil est une victoire remportée par Râ sur les forces des ténèbres.