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B99 - Laisse-le, lui qui croit en toi... – 2008.
Acrylique sur toile 125 x 190 cmTout savoir sur cette toile
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- 099 - Laisse-le, lui qui croit en toi...
Tout savoir sur cette toile
Leur passé était « devant » et leur avenir « derrière » eux !
Première œuvre inspirée à partir de sceaux-cylindres mésopotamiens.
Période hégémonique néo-assyrienne, soit 1100 à 612 av. JC.
Personnages : un «héros» féminin-déesse tétraptère, peut-être Ishtar ?, entourée de deux sphinx diptères. Haut : de gauche à droite, lune, poisson, deux boules = astres, soleil ailé, deux poissons, monogramme de Philhelm. Dessous : déplacement de la lune ou d’un astre ?
Bas : symbole orange non identifié, comète verte, losange bleu = œil ?, chien.
Les couleurs de fond représentent les chemins superposés de la voûte céleste !
Le texte en écriture cunéiforme (coins ou clous) reproduit sur une tablette d’argile, est une incantation au Dieu Nabu. Si la coupure des signes n’est plus conforme à l’original, voici la traduction mot à mot : « Laisse-le, lui, qui croit en toi, ne pas se couvrir de honte, o Nabu, laisse-le te suivre, fais-lui goûter la fortune, la longévité. »
Sceau-cylindre : C’est une petite pièce cylindrique sculptée de divers motifs dans des matériaux qui peuvent être une pierre : marbre, serpentine, stéatite, hématite, lapis-lazuli,… parfois du métal comme de l’or, argent ou bronze ou en faïence et verre. Son diamètre est d’un pouce, parfois beaucoup plus petit, mais rarement plus grand ! Comme c’est un cylindre, il est fait pour être déroulé, et ce, sur des tablettes d’argile, pouvant former des frises extensibles à l’infini ! Souvent l’objet était percé dans le sens de la hauteur, grâce à une cordelette, on pouvait le transporter autour du cou. Les sceaux étant très petits et les supports parfois très durs, la maîtrise des sculpteurs était évidente et demandait une longue spécialisation de la part des maîtres d’œuvres. Les sceaux-cylindres avaient une fonction économique d’authentification et de contrôle du propriétaire. Selon les époques, le motif était souvent une petite scène avec ou sans inscription des écritures originelles, avec des thématiques caractéristiques dans le temps. Les premiers sceaux apparaissent il y a plus de 6000 ans à Uruk en Mésopotamie.
Ishtar : chez les Babyloniens, ou Inanna chez lez Sumériens, parfois considérée comme la fille du Dieu de la pluie. Chaque nouvel an, le souverain était tenu d’ « épouser » l’une des prêtresses d’Inanna, afin d’assurer la fertilité des terres et la fécondité des femelles. Ce rite appelé « mariage sacré » s’est surtout généralisé à la fin du IIIème millénaire.
Nabu : A partir du IIème millénaire, Nabu, considéré comme le fils de Marduk, principal Dieu de Babylone, devient le Dieu de l’écriture, des scribes et de la sagesse. Son génie protecteur était un dragon-serpent et ses symboles les outils des scribes : un calame pour écrire et une tablette d’argile comme support.
Addendum : « Ce qui a été est ce qui sera, et ce qui est fait est ce qui sera fait, car il n’y a rien de nouveau sous le soleil ! » dixit le roi Salomon dans l’ecclésiaste (I, 9), ce que nous résumons aujourd’hui par la phrase «Nil novi sub sole ».